La loi de lutte contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, votée en 2020, est entrée en phase 2 de son application. On retient comme mesure-clé pour les particuliers la fin des emballages plastiques des fruits et légumes, et pour les entreprises, l’obligation de recycler les invendus. À garder en tête cependant : la loi est pour l’instant incitative et on manque de données pour évaluer à terme ses progrès et ses échecs.

Elizabeth II fête ses 70 ans de règne et jusqu’à dimanche, les copains brits lui rendent hommage. Même si elle n’a pas un rôle politique, la reine incarne une figure d’autorité et de stabilité. Si à 96 ans, elle faiblit, elle ne devrait pas abdiquer pour autant. ‍

La semaine dernière à l’ONU, 175 pays se sont mis d’accord pour élaborer un traité contre la pollution plastique d’ici 2024 et ainsi limiter les risques qu’elle fait peser sur l’environnement. Mais les pays sont divisés : certains misent sur la gestion des déchets et le recyclage, d’autres préfèrent freiner la production. Un groupe spécialement créé doit, pendant 2 ans, mener les négos pour trouver un consensus.‍

Depuis plusieurs semaines, le misoprostol, un médicament utilisé pour avorter, est parfois difficile à trouver en France. Aujourd’hui, seuls 2 groupes pharmaceutiques, dont 1 largement américain, produisent ce médicament, ce qui limite les alternatives en cas de problème. Ça pose la question de 1/ l’indépendance de la France dans la prod’ de médocs importants et 2/ l’accès au droit à l’IVG, quand on sait que cette molécule est utilisée dans 76 % des avortements en France. ‍

1 000 représentants de 175 pays discutent depuis lundi et jusqu’à aujourd’hui pour stopper la pollution plastique. Deux teams se dessinent : d’un côté, l’UE et une cinquantaine de pays, qui veulent un traité contraignant et réduire la prod, et de l’autre, la Chine, principal producteur, les US, 1er conso mondial, qui veulent des engagements par pays et limiter les déchets. Encore 3 réus de ce genre sont prévues pour aboutir à un accord d’ici 2024.

L’état des démocraties dans le monde se dégrade, notamment depuis 2 ans, à cause des mesures anti-Covid qui touchent aux libertés individuelles. Aujourd’hui, moins de 7 % de la population mondiale vit dans une démocratie "pleine", et pour la 2e année consécutive, la France est considérée comme une démocratie "imparfaite".‍

Le Pérou est chamboulé politiquement. Il y a 2 semaines, le président de gauche Pedro Castillo s’est fait destitué par le Parlement de droite, après avoir tenté de le dissoudre. Lassés par des années d’instabilité politique - 6 présidents en 6 ans - les Péruviens manifestent, et même si des élections sont prévues en décembre 2023, la répression est violente. ‍

Pour la 1re fois, la Chine, les US, la France, la Russie et le Royaume-Uni se sont engagés ensemble à limiter les armes nucléaires dans le monde. Si on est encore loin de l’objectif ultime : un monde sans armes nucléaires, cette déclaration pèse pour limiter leur prolifération. Et c’est une bonne nouvelle dans un monde tendu.

Signé il y a un mois, un accord pourrait ramener la paix en Éthiopie après 2 ans d'un conflit dont on ne connaît pas précisément l’ampleur, si ce n’est qu’il serait l’un des plus meurtriers au monde.‍

Les députés discutent du budget de l’État pour 2023 et 2 sujets de débat émergent : comment taxer les superprofits des entreprises, et supprimer ou conserver une taxe sur les entreprises qui finance les villes, régions et départements. Le budget doit être adopté en décembre max, un bon challenge vu l’absence de majorité du gouv à l’Assemblée, qui devrait être contourné grâce au infamous 49.3 cette semaine. ‍